jeudi 17 décembre 2015

Etre parent...



Il n'y a pas de parents parfaits, c'est certain. 

Il n'y a que des parents. Tout court.

Mais c'est plus fort que moi. Lorsque je vois des petits bouts de quelques semaines, pleurer, demander du réconfort et ne pas avoir de réponse parce que "Oh mais laisses, c'est un caprice/de la comédie" (rayez la mention inutile) je sens mon cœur se serrer. 


Je suis certaine (et plusieurs articles scientifiques en sont la preuve) qu'un enfant si petit ne peut pas faire de caprices/comédies.
Si j'ai bien compris les lignes que j'ai lu, ils n'ont pas un cerveau assez mature pour pouvoir faire croire à quelque chose qu'ils ne ressentent pas.

Petite Epine n'est pas un bébé  "qu'on laisse pleurer". J'ai besoin de combler le moindre de ses désirs : la faim, les câlins, la douleur. Papa a un temps essayer de me dire de la laisser pleurer mais il a vite compris qu'en effet, cela ne modifie pas la situation. 

Une amie, dont l'enfant est née quelques jours après Petite Epine, laisse sa fille s'endormir dans des hurlements incessants depuis sa naissance. 
Je ne dis pas que cela est bon ou mauvais, simplement que moi, je ne le conçois pas.

Chacun voit midi devant sa porte, et moi je le vois tel quel : 

Un bébé est un petit être qui ne peut se consoler de lui-même, qui ne sait pas se gérer et j'irai même plus loin, qui est immature (selon encore des études scientifiques montrant que l'Homme est le seul mammifère a naître si tôt simplement pour permettre une naissance "facile", sans quoi sa taille serait trop importante a un terme plus "réel" de 18mois de gestation).
Alors pourquoi tandis que les animaux, pour la plupart, répondent aux pleurs de leurs petits, pourtant nés a un terme plus acceptable, nous, Humains, laissons pleurer nos enfants ?


Cet article, je l'écrit avec l'expérience toute fraiche de la situation.

Petit H. est un bébé de collègue de Papa. Né il y a 6semaines, il était présent lors de l'Arbre de Noël de l'entreprise.

Tandis que les enfants, plus grands ouvraient leurs cadeaux distribués par le Père-Noël, Petit H. dormait paisiblement dans sa poussette dans un coin de la pièce.
Il fini par se réveiller et visiblement avec la faim. Alors que je m'attendais à ce que ses parents le prenne dans leur bras, il n'en fut absolument pas le cas.
Petit H. passa près d'une demie heure à pleurer dans sa poussette, tandis que tous le regardait et riait a la comédie.

Mon cœur de maman s'est serré si fort que j'ai du lutter pour ne pas demander à le prendre contre moi.

Si petit, au milieu de tout ce monde qu'il ne connaît pas et dont il n'a pas envie, perdu seul dans ses pleurs, demandant de l'aide à ses parents qui pense à une comédie....


Petit H. a fini par se rendormir, non rassuré, non apaisé, et sûrement non serein, mais ses parents étaient contents.

Je n'ai pas voulu demander pourquoi ils n'avaient pas répondu a sa demande, ce n'est pas mon rôle.

Je pense que chaque parent fait ce qu'il lui semble bon pour son enfant. A sa façon.



mercredi 16 décembre 2015

Cet enfant que j'allaite



Bien que je ne veuille pas me l'avouer, Petite Epine n'est plus un bébé.

Elle a eu 1 an, elle a commencé a marcher et tente des mots parfois sans queue ni tête (en effet, c'est bien de famille).

Cela fait d'Elle un enfant.

Un jeune enfant certes, mais un enfant tout de même.



Alors quand je l'ai contre moi, sa petite main caressant ma peau, et qu'elle tète avec bonheur et envie, je revois ce petit bébé qui est né  hier il y a plusieurs mois, et je me rends compte que le temps a passé plus vite que je ne l'ai vu faire.



"Profites, elle ne restera pas bébé longtemps !"

Combien de fois ai-je entendu ces mots ? Combien de fois me suis-je dis qu'ils se répétaient tous autant qu'ils sont ? Combien de fois ai-je pensé que je profitais autant qu'il en était possible ? Sûrement pas assez encore, puisque je me sens nostalgique.



Ce petit être sorti de mon corps a 50 cms pour 3.700kgs est maintenant une Petite Fille de 72 cms et presque 9kgs (je vous l'ai dit qu'elle était crevette !)



Alors il est certain que pour quelques personnes (souvent plus nombreuse qu'on ne peut le penser) l'allaiter encore relève du désordre psychologique.

"Tu le fais pour toi, pas pour elle !" - "A ce rythme, tu l'accompagneras a la FAC pour la nourrir" - " Pffff, tu n'as plus de lait en plus"


Qu'à cela ne tienne, j'ai mes réponses toutes prêtes :

"Si je continues c'est qu'elle me le demande" - "D'ici la FAC, elle aura des frères/sœurs et elle passera le relais" - "Si elle tète c'est qu'elle a du lait"



Et j'oublie volontairement quelques détails comme :

- je ferais surement peut-être un co-allaitement avec le prochain bébé
- tant qu'elle tètera, la production continuera
- et puis d'abord je vous enquiquine, je fais c'que j'veux !



L'allaiter encore me permet de continuer a profiter d'elle, de la garder encore un peu bébé.

Mais je crois que la plus belle chose au final, c'est sa façon de venir tirer sur mon col pour apercevoir ce bout de peau qu'elle cherche, voir ses yeux briller quand elle me regarde lui donné l'accès, et la sentir s'apaiser quand elle reçoit les premières gouttes de lait....



Tétée plage en vacances






Toute histoire à un commencement...



Ici, vous ne verrez pas de visage, ne lirez pas de prénom, et ne saurez pas qui nous sommes.

Ce choix de rester anonyme sera peut être modifier au fur et à mesure de notre histoire mais tel est ma volonté pour le moment.



Commençons donc...


Je suis Maman, je suis née dans les années 90's et ai été élevé par des parents divorcés.

Je connais Papa depuis une petite dizaine d'années à présent, lui aussi est né dans les années 90's.


En 2014, nous sommes devenus les parents de Petite Epine.
Ce surnom, je ne l'ai pas choisi par hasard... Gabarit crevette sur les courbes poids et taille, additionné d'un tempérament déjà piquant pour son âge (preuve est que l'adage "les chiens ne font pas des chats" est bien issu de réalités), elle est aussi douce qu'une branche, tant que l'on ne tombe par sur ses épines.



Nous sommes une famille "arche de Noé" comme j'aime le dire.

Chien, chat, poissons, perruches, et animaux d'extérieurs comblent les membres de notre famille.



Nous habitons quelque part entre Strasbourg et St Brieuc, Caen et La Rochelle. Nous avons choisi le calme de la campagne, plutôt que le train-train quotidien de la ville.



Ce "livre" n'aura surement ni queue ni tête. Des situations mises dans le désordre, des retours en arrière puis avancées vers le futur subtilement ou pas mélangés. Ne cherchez pas à comprendre pourquoi, nous aurons qu'à dire qu'il s'agit de bazar organisé/désorganisé. En fait, je crois que ca correspond un peu à nos états d'esprit ici : tout faire, mais n'avancer a rien, faire et recommencer
encore, chercher a tout modifier, mais sans rien changer...



Nous sommes la Famille Epine...



Il est possible, si vous atterrissez ici par le biais d'Instagram, que vous me connaissiez déjà.... Aussi, si vous nous reconnaissez a travers des aventures, des paroles ou tout autres choses, s'il vous plait, gardez le pour vous.